lundi 15 mars 2010

RI/IXSO


Conclusions tirées de cette première réunion d'information au Service des Relations Internationales de Lyon 3 et aussi première rencontre avec les autres étudiants sélectionnés pour un échange
avec l'Université de Toronto:

- Je n'avais vraiment pas besoin de me déplacer pour assister à un entretien de quelques minutes pour découvrir qu'en j'en savais trois fois plus que la coordinatrice du programme elle-même. Il faut dire que depuis le temps que je m'en préoccupe, que j'inspecte les dossiers de rapports, les sites internets, les blogs, les mails, les coups de fil, Yabo, je ne pourrais PAS ÊTRE PLUS PRÊTE A PARTIR !

- Toujours pas de réponse à ma seule et unique vraie question: undergraduate student ou graduate student ? Faculty of Arts and Sciences, Law or Commerce ?

- Nous serons donc 3 filles, une deuxième année de l'IAE, une 3e année de Droit-Sciences Po et la ch'tite moi ! Elles ont l'air sympa à première vue.

- C'était bien la peine de me tracasser pour mon score du TOEFL, une des filles sélectionnées
part malgré un 87/120 (info ou rappel, le seuil est normalement fixé à 100 j'ai eu 114).
Il s'agit d'une mesure discrétionnaire consentie par Uof T car nous, étudiants de Lyon 3, sommes appréciés là-bas paraît-il, et des places nous sont réservées.

- Partir étudier à UofT, c'est facile pour un français: pas d'attestation de ressources financières, pas de visite médicale et radio des poumons, pas d'extrait de casier judiciaire, pas de lettre de recommandation. Etat civil, TOEFL, notes, lettre de motivation, C'EST TOUT !

Donc, bah ça y est c'est parti ! Paperasse ! Le tout à rendre pour le 1e avril au plus tard (haha).

jeudi 11 mars 2010

Toronto - ville de tous les possibles

Où il me faut apprendre à vivre loin de ce labyrinthe en attendant Septembre 2010 !

Another thursday night, on earth.


Je ne connais que trop bien ce sentiment, ce nœud dans le ventre et cet écarquillement des yeux. Quand ils se manifestent vers 22h30, je sais que je vais avoir du mal à trouver le sommeil. Sans surprise. De toute façon c'est à ça que ressemble mon quotidien en ce moment.J'aurai dû m'y faire il y a bien longtemps. Mais c'est parfois douloureux de simplement l'admettre et de ne vivre que dans l'attente. L'expectatif aura ma peau.

Ah~ la vie d'étudiant. Je m'en plains mais je rencontre chaque semaine une personne qui me dira "profites-en, tant que tu y es, pas moyen de faire marche arrière, quand c'est fini, c'est bien fini".
Mais ça se résume à peu de choses si on y regarde d'un peu plus près.

La caféine est notre seule drogue légale. On en use et en abuse. Mais on a pas encore assimilé que cela ne nous empêchera jamais d'être fatigué.

On se raconte chaque matin qu'on a dormi seulement 4h la nuit dernière. Et 3 la nuit d'avant.
Peut-être 5 celle encore d'avant si on est un gros chanceux organisé.(Surtout organisé).

On se log sur facebook toutes les 5 minutes dans l'espoir qu'un évènement quelconque (invitation, demande d'ami, changement de statut marital d'untel, publication d'une photo compromettante d'unetelle) nous donne une bonne raison de remettre à plus tard notre travail. C'est ça ou bien
on se retrouves à écrire un article sur un blog au lieu de préparer les cours pour le lendemain.

Un cours à 10h c'est tôt (même si au lycée les cours commençaient encore plus tôt).

Quand je dis "j'ai une semaine de vacances" en réalité je veux dire que j'ai une semaine pour réviser, lire, potasser, ingurgiter, digérer, assimiler et être en mesure de recracher sous forme d'une prose compréhensible un amas de connaissances moins compréhensibles. Si t'as pas compris
ça après trois années d'études supérieures, tu es perdu.

On prends du poids, et oui c'est le drame, parcequ'on grignote en étudiant, qu'on
a pas de pause pour faire de vrais repas, qu'on a pas le temps de faire de la vraie cuisine,
qu'en guise de resto'U on nous colle une MacDo la belle affaire.

Enfin, on se repasse en boucle notre liste de dates butoir (test un jour, exposé le jour d'après, exercices à préparer pour le quarante-douze du mois ) et à chaque fois on panique un gros coup
parcequ'on voit pas comment on va se sortir de ce traquenard.


Allez je dis ça. Bientôt ça me manquera.